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Les traitements symptomatiques
A ce jour, la prise en charge de la mastocytose est basée sur des traitements symptomatiques des signes de dégranulation mastocytaire dans la grande majorité des cas. Les traitements actuels ont pour but d'atténuer les symptômes et sont prescrits de manière adaptée à chaque patient.
Parmi les médicaments le plus souvent utilisés, nous pouvons citer :
Les anti-histaminiques H1 tels que la cétirizine, la lévocétirizine ou la loratadine par exemple.
Les anti-histaminiques H2 tels que la ranitidine, la cimetidine, la famotidine ou la nizatidine.
L'Intercron-Gé® (cromoglycate disodique) peut être aussi utilisé comme anti-inflammatoire intestinal pour sa capacité à prévenir la libération les médiateurs chimiques de l'anaphylaxie par stabilisation de la membrane du mastocyte.
Les antagonistes des récepteurs des leucotriènes tels que le montélukast ou le zafirlukast ont une activité sur la toux, le prurit et les bouffées vasomotrices.
Les biphosphonates comme l'Arédia® (pamidronate) sont utilisés dans le traitement de l'ostéoporose, sous couvert d'une supplémentation adaptée en calcium et vitamine D. Des corticoïdes comme l'Entocort® (budesonide) sont utilisés pour leur propriété anti-inflammatoire intestinale.
Différents antidépresseurs sont proposés par les médecins dans le traitement des dépressions associées à la Mastocytose.
L'Omaluzumab® peut être indiqué chez les patients ayant des symptômes sévères de dégranulation mastocytaire. L'adrénaline (ou épinéphrine) est utilisée sous forme injectable dans le traitement des détresses cardio-circulatoires avec états de choc anaphylactique. Il existe un stylo, Epipen® (épinéphrine) permettant l'auto injection d'adrénaline.
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